Rendez-vous avec Zac au Mauritanie

“J’ai toujours dit à ma maman: Je ne te donnerai pas un petit fils, mais la révolution. ”
“Je veux devenir un rappeur connue, gagnant beaucoup d’argent. Avec cela, je créerai une grande maison pour tout les enfants qui aujourd’hui sont dans la rue, attendant pour rien, sans perspectives et connaissance de leur pouvoir. “

par Guendalina Marzulli, étudiante à DNS2017

Après plusieurs jours sur la route, c’est presque nécessaire de s’arrêter et passer du temps dans un endroit confortable, spécialement quand, la route est une droite et entre les dunes de sable.

Cette excitante monotonie fut plus longue que prévue, non 48 heures mais 72, nous-moi, et le reste du groupe du bus voyageons dans le bleu et le sable, depuis la seconde plus importante ville Nouadhibou jusqu’à la capitale Nouakchott, au milieu de Janvier.

Nous sommes directement allés à l’Auberge Sahara, un endroit calme et coloré, parfaite pour une pause, attendant le reste du groupe, éparpillé dans le pays pour leur investigation.  J’ai toujours des difficultés de m’endormir, d’un autre côté, je préfère la nuit. Dans cet hôtel l’ordinaire insomnie est devenue une opportunité pour d’importantes et inoubliables discussions.

Conversations du nuit

J’ai parlé avec Zac, la première nuit de notre arrivée. C’est un jeune garçon de 26 ans, mince, qui travaille à l’hôtel depuis peu de temps, un an peut-être. Le jour de mon séjour il avait des horaires de nuit. J’étais sur le sofa rouge, dans le jardin et sous la tente typique de Mauritanie, profitant de la brise et avec une forte intention : écrire de nouvelles pages dans mon carnet, outils pour refléter sur mes expériences quotidiennes, ajoutant des données, des impressions et informations personelles, histoires de personnes rencontrées, collectant tout cela dans ce qui deviendra la chose la plus importante pendant et après le voyage.

Le travail de Zac est de prendre soin des visiteurs, de leurs besoins et de créer une atmosphère accueillante. Pour cela, il a commencé à parler avec moi, ne s’attendant pas à ce que notre conversation durera durant les trois prochaines nuits.

« Que fais-tu ? Pourquoi es-tu en Mauritanie ? Que penses-tu du pays ? D’où viens tu ? » de son côté. « Vis tu ici? Comment est Nouakchott ? Comment est ta famille ? Que fais-tu et que veux-tu faire dans ta vie ? ». Une conversation générale avec un son sympa venant de son téléphone et puis nous avons commencé a parlé de musique.

Je suis toujours à la recherche d’étendre ma connaissance et goût de la musique, donc je lui ai demandé des noms d’artistes locaux. De cette façon j’ai découvert que Zac est un rappeur débutant, performant avec son cousin sous le nom de « SF SOW ».

Le logo est un visage pas vraiment attaché a un genre de corps précis, avec de forts yeux et une bouche ouverte, source d’un seul mot : Gonga.

Exprimer la vérite

La langue est un sujet intéressant en Afrique de l’ouest, où nous avons voyagé, représentant la complexité social et historique, avant et après la colonisation. En Mauritanie, beaucoup de langues sont parlées et en Pular, « gonga » veut dire « la vérité ». L’une des expressions les plus communes quand tu rencontres des gens est : « La Mauritanie est magnifique, il n’y a pas de problèmes ».

Oui, la Mauritanie est magnifique, le désert est impressionnant et mystérieux, comme la population qui n’est pas pressée dans les deux grandes villes, est dispersée dans de petits villages colorés, et même si ils ne sont pas directement visibles, différents et grands problèmes sont couvert par la phrase pas si vrai : « Il n’y a pas de problèmes ». Par ce scénario, Zac et son cousin représente une courageuse exception. A travers l’art, combinant des textes perçants et des mélodies, ils veulent dire fort les obstacles à la réalité social, culturelle, politique dans le pays et dans d’autres aussi.

Il parle de l’Italie et de l’Europe comme une possibilité utopique d’avoir une vie satisfaite, mais il aime son pays et veut rester pour combattre, agir dans le présent certains aspects du système actuel, pour un possible meilleur futur, prenant fortement et personnellement la responsabilité de le faire.

« J’ai toujours dit à ma maman : Je ne te donnerai pas un petit fils, mais la révolution. »
« Je veux devenir un rappeur connue, gagnant beaucoup d’argent. Avec cela, je créerai une grande maison pour tous les enfants qui aujourd’hui sont dans la rue, attendant pour rien, sans perspectives et connaissance de leur pouvoir. »

L’oppression, la non liberté de parole, la violation des besoins et droits basiques, la malnutrition, la corruption politique, l’influence forte du néo-colonialisme, d’un côté. L’espérance, la cohésion des forces qui agissent ensemble pour le changement, la créativité, l’humanité, l’hospitalité, d’un autre côté. Cela est pour moi la Mauritanie, la seule terre où je ne me suis pas senti si confortable mais où j’ai expérimenté la connexion la plus forte, confortable, politique et humaine.

Quand je pense à la Mauritanie, je souris car Zac est une exception dans son combat, mais il n’est pas tout seul.